Ronflement nocturne : Causes et symptômes 

Comment reconnaître le ronflement nocturne, comment définir ses causes et comment y remédier, en évitant de sous-estimer le problème.

Le ronflement nocturne est l’émission d’un son fort et désagréable pendant le sommeil. Vous ronflez lorsque le flux d’air pendant la respiration ne peut pas se déplacer librement par le nez et la gorge, ce qui fait vibrer les tissus à l’arrière de la gorge. Cette condition peut survenir à n’importe quel stade du sommeil.

Ronflement nocturne : quelles sont les causes et quels sont les remèdes

Le ronflement nocturne peut être associé à plusieurs facteurs. Il est important d’en reconnaître les causes et de trouver les solutions les plus appropriées afin de favoriser un sommeil plus paisible et plus profond.

Parmi les causes qui favorisent le ronflement nocturne figurent :

  • Âge : À l’âge mûr, la gorge se rétrécit et son tonus musculaire diminue.
  • Surpoids / obésité et grossesse : Ces conditions prédisposent souvent à une augmentation des tissus au niveau du cou et de la gorge qui peuvent vibrer lors de l’inhalation d’air pendant le sommeil, induisant des ronflements.
  • Allergies, congestion nasale due au rhume ou à la grippe, déviation de la cloison nasale : tout ce qui vous empêche de respirer par le nez peut provoquer des ronflements nocturnes.
  • Facteurs génétiques : les hommes ont des voies respiratoires plus étroites que les femmes et sont plus susceptibles de ronfler. De plus, la gorge étroite, la fente palatine, les végétations adénoïdes élargies sont des caractéristiques supplémentaires qui contribuent au ronflement nocturne.
  • Alcool, tabac, drogues : la consommation d’alcool, de tabac et de certains médicaments, tels que les tranquillisants ou les relaxants musculaires, peut augmenter la relaxation musculaire, entraînant davantage de ronflements.
  • Posture pendant le sommeil : les ronflements nocturnes sont également favorisés par la position que l’on adopte pendant le sommeil, en particulier le décubitus dorsal.

De plus, le ronflement nocturne pourrait également indiquer un problème plus grave, comme apnée du sommeil.

Ce dernier est un trouble du sommeil sévère dans lequel la respiration est brièvement interrompue à plusieurs reprises pendant le repos, interférant avec la qualité du sommeil. Pour remédier au ronflement nocturne, il faut en identifier la cause grâce au test du sommeil. L’examen, appelé polysomnographie ou encore polysomnogramme ou polygraphie, permet le diagnostic de l’apnée du sommeil puisqu’il réalise l’étude de certains paramètres physiologiques pendant le sommeil. Pour le diagnostic des troubles respiratoires du sommeil, notre centre réalise des polysomnographes à domicile dans toute la Campanie. Avant de réaliser l’examen, il est donc important de savoir comment il se déroule, comment il se pratique et en quoi consiste l’entretien avec nos médecins. 

Ronflement nocturne : symptômes

Le principal symptôme du ronflement nocturne est la présence d’un bruit assourdissant, rauque et fort émis pendant le sommeil. D’autres symptômes incluent un réveil avec une inflammation ou une bouche sèche.
De plus, vous pourriez courir le risque de souffrir d’apnée du sommeil si en plus des ronflements nocturnes, il y a aussi la présence de ces symptômes supplémentaires : somnolence diurne excessive, halètement pendant le sommeil, difficulté de concentration, irritabilité, mauvaise humeur.

Ronflement nocturne : quels sont les traitements

Souvent, pour remédier au ronflement nocturne, il est nécessaire d’intervenir par des thérapies médicales qui pourraient aider à résoudre le problème. Le pneumologue plutôt que l’ORL peut recommander des dispositifs médicaux ou des interventions chirurgicales, telles que :

  • Utilisation du CPAP (Continuous Positive Airway Pressure). Elle consiste en l’utilisation d’un appareil qui délivre un flux d’air à pression positive constante à l’intérieur des voies respiratoires, à travers un masque facial.
  • LAUP (uvulopalatoplastie assistée par laser), une opération qui utilise un laser pour raccourcir la luette et faire de petites coupures dans le palais mou des deux côtés. Ainsi, pendant que les coupures cicatrisent, les tissus environnants se raidissent pour éviter les vibrations qui déclenchent le phénomène de ronflement nocturne.
  • Les implants palatins qui consistent à insérer de petits implants en plastique dans le palais mou qui aident à empêcher ce dernier de s’effondrer, évitant ainsi le déclenchement de ronflements nocturnes.
  • Somnoplastie qui utilise de faibles niveaux d’énergie thermique radiofréquence pour enlever la luette et les tissus du palais mou qui vibrent pendant le ronflement. La procédure est réalisée sous anesthésie locale et dure environ 30 minutes.
  • Les dispositifs anti-ronflement, c’est-à-dire les dispositifs, similaires au protège-dents d’un athlète, qui aident à ouvrir les voies respiratoires en amenant la mâchoire et/ou la langue vers l’avant pendant le sommeil.
  • Procédures chirurgicales telles que UPPP (Uvulopalatopharyngoplastie), TAP (Palatoplastie par ablation thermique), amygdalectomie et adénoïdectomie, qui augmentent la taille des voies respiratoires en enlevant chirurgicalement des tissus ou en corrigeant des anomalies.